La quatrième rencontre (Sélection Officielle Festival de Paris 79)

La Quatrième Rencontre / occhi della stelle mario

Mardi le 8 avril 2014

Film de Science Fiction, 1978, réalisé par Mario Gariazzo. Italie. Sélection Officielle Festival de Paris 1979. 0/6.

Synopsis : Pendant une séance de 'modeling', un photographe et son modèle sente le présence d'une entité. Lorsqu'il développe ses photographies, celui-ci découvre la présence d'un vaisseau spatiale. Il avertit un amie reporter et retourne sur les lieues. Il n'est pas le seul. Pendant ce temps, Tony Harris le reporter tente de convaincre de la situation urgente, mais les disparitions s'accumulent.

 

Pas la peine de tourner autour du pot, La quatrième rencontre est sans doute avec Yeti, il gigante del veine secolo se qu'on peut voir de pire dans l'exploitation foireuse et chiante italienne de cette époque. Roy Garett (aka Mario Gariazzo) emprunte son point de départ au fameux Blow Up de Antonioni avant de bifurquer sans un minimun de discernement vers de la sf ringarde et chipos avec des objectifs déformés et bip boup en effet sonore. Faute d'argent et d'idée, le réalisateur se réfugue alors dans de la production value ; qui ici se résume comme la plupart des productions italiennes de l'époque à invités 'des vedettes internationales' (rire!). De ce fait, on a droit à Nathalie Delon en méchante diabolique, sans oublier Martin Balsam et Robert Dorffman venu prendre leurs cachets. Tout ce beau monde se débat dans une intrigue de complot idiote au possible tandis que les deux séquences à l'intérieur de vaisseau font entrer le spectateur éberlué dans l'univers savoureux de la ringardise avec ses pauvres E.T  et leurs casques de motards.

 

 

Bien entendu, l'incompétence s'étend sur tous les aspects du film qui se limite à deux ou trois fusillades filmés dans l'obscurité, incapable de tenir la distance avec son sujet. Autant dire qu'on est loin de L'invasion des profanateurs de sépultures, la version de Philip Kauffman sortie à la même période. Mais le grand sommun de ce navet laborieux, c'est la bande son bourrée bloum bip boup dans des séquences interminables dés que pointe la vision subjective des extra-terrestres sans doute bourrée à la bière !

Conclusion: La quatrième rencontre est un navet assez chiant à mater, écrit avec ses pieds et abominable à regarder. La grosse curiosité de ce film reste sa bande son tellement kitsch que cela devient presque (je dit bien 'presque') marrant. JMM. 0/6 

 

Note : le film est plus connu sous son titre international Eyes behind the stars réalisé par Roy Garett